Jay Ramier

Artiste

Jay Ramier est né en 1967 en Guadeloupe. Il travaille sur ses racines Antillaises et sur la représentation de la diaspora africaine.

Quelques années après son arrivée à Paris, Jay Ramier et son collectif BadBC inaugurent le terrain vague de Stalingrad, un anti-musée connu pour avoir été au cœur de l’ébullition du hip-hop en Europe au début des années 1980. Jay One se distinguait par son style new yorkais composé de lettres cryptées et dansantes, accompagnées de B-Boys, des personnages angulaires qui représentaient les dégaines zulu de l’époque, tout en renvoyant à des gestuelles liées à l’histoire de l’esclavage.

Travaillant autant dans l’espace public que dans l’atelier, illégalement ou officiellement, Jay Ramier a notamment exposé sur les palissades en chantier du Louvre, sur le mur de Berlin avant sa chute, à la galerie du jour agnès b (Paris, 1990), au Musée National des monuments français (Paris, 1991), chez Alife (New York, 2001), Kunstraum Kreuzberg (Berlin, 2003), au Grand Palais (Paris, 2006, 2009), au programme « off » de la Biennale de Venise (2015), à la Philharmonie (La Villette, 2021).

Auteur de logos, visuels et clips pour l’industrie du Hip-hop, Jay Ramier assure depuis 2011 la direction artistique de la revue Afrikadaa. Membre du groupe de musique Outlines, co-auteur de l’ouvrage Mouvement – du terrain vague au dancefloor, 1984-89 (ed. Le Mot Et le Reste, 2017), Jay Ramier a fondé BProject, un espace d’exposition itinérant, physique et virtuel, qui permet à l’artiste de travailler de manière collective et participative dans des territoires et des contextes particuliers. Il est représenté par la galerie Rabouan Moussion (Paris).