Interview Jay Ramier

Interview de Jay Ramier

À l’occasion des 10 ans du Lasco Project, le Palais de Tokyo invite Jay Ramier, artiste considéré comme étant l’un des pionniers du hip-hop hexagonal – un mouvement créolisé et postcolonial – pour son exposition Keep the fire burning (gadé difé limé).

Au Palais de Tokyo, Jay Ramier observe l’intersection des diasporas noires à travers la musique envisagée comme « un vecteur privilégiée en terme de spiritualité, mais aussi de discours social, philosophique et politique. » En s’intéressant plus particulièrement au Funk – sulfureuse musique noire américaine apparue dans les années 1970 sur fond de tensions raciales – Jay Ramier s’intéresse au décor (les paillettes des costumes, la lumière des concerts, les typographies des logos…) et ce qu’il contient (le tragique et la politique qui imprègnent ces musicien.ne.s et les vies de celles et ceux qu’ils représentent). Une manière de retourner aux origines du hip-hop avec lequel Jay Ramier s’est construit politiquement et artistiquement.

Réalisation et montage Antoine Aphesbero, Théo Sanchez