Inauguré en septembre 2023, le hamo est l’espace de médiation culturelle du Palais de Tokyo. Accessible depuis le hall d’entrée, son positionnement central traduit notre volonté de rapprocher les œuvres et les publics dans une logique alliant permaculture institutionnelle et droits culturels.
Aboutissement d’un projet initié en 2019 grâce au soutien exceptionnel de la Jonathan KS Choi Foundation et des mécènes du cercle art et société, le hamo est destiné à l’accueil des publics dans leur plus grande diversité (visiteurs individuels, familles, groupes scolaires, personnes en situation d’exclusion ou de handicap et acteur·ices, relais socio-éducatifs…) avec une attention particulière portée à la santé mentale. À cet effet, le Palais de Tokyo a créé un comité d’orientation scientifique afin de l’accompagner dans sa réflexion sur la création de ressources en matière de médiation pour les publics en situation de handicap cognitif et psychique.
Conçu par l’agence Freaks Architecture, en collaboration avec les équipes du Palais de Tokyo et leurs partenaires socio-éducatifs, le hamo dessine un nouveau territoire libre d’accès aux formes et aux matériaux chaleureux et écologiques pour réunir les visiteur·ices lors d’activités et d’événements artistiques et éducatifs conviviaux.
En plus de sa vocation pédagogique, le hamo accueille un espace dédié à l’innovation et au partage de ressources : le salon des communs. Cet espace a été pensé pour accueillir non seulement les personnes ayant des besoins spécifiques, mais aussi les partenaires et professionnels du secteur socio-éducatif, favorisant l’émergence de nouvelles approches de l’art. Il permet ainsi de multiples configurations pour la mise à disposition d’un fonds documentaire et des temps de réunion, d’échange ou de formation.
Véritable plateforme de rencontres, le hamo a ainsi pour vocation d’imaginer de nouvelles manières d’imaginer et créer. Tel un village au cœur du Palais de Tokyo, il incarne et affirme le rôle social d’un centre d’art en visant à initier des rapprochements et créer des points de convergence entre médiation culturelle et soin, de manière à favoriser le développement de projets partagés.