Le mot « écoféminisme » apparaît pour la première fois en 1974 dans l’ouvrage de Françoise d’Eaubonne, Le féminisme ou la mort, dans lequel elle expose la thèse selon laquelle la nature et les femmes sont les deux principales « ressources » exploitées et asservies. Le mot désigne par la suite des pensées et des luttes très diverses en Europe, aux États-Unis et dans le Sud global liées par un dénominateur commun : non pas l’addition des luttes écologique et féministe mais l’imbrication des deux (tout en laissant la possibilité d’en ajouter d’autres).