Carte blanche
Du 12 octobre au 18 décembre 2016, le Palais de Tokyo donne carte blanche à Tino Sehgal. C’est la seconde fois que l’intégralité des espaces d’exposition est investie par un seul artiste. Déjà en 2013, Philippe Parreno avait transformé le bâtiment en un organisme en perpétuelle évolution. L’ensemble de l’exposition était alors devenu un objet à part entière, un médium, une expérience.
Une exposition sans oeuvres matérielles
L’exposition de Tino Sehgal promet d’être aussi radicale et intense. Ainsi, l’artiste né à Londres en 1976 a l’audace de ne produire aucune oeuvre d’art matérielle pour remplir les 13 000 m2 d’espaces d’exposition. Ni peinture, ni sculpture, ni vidéo. Il se concentre sur les interactions sociales plutôt que sur les objets inanimés. L’oeuvre « plastique » constitue en un événement, une action physique ou verbale. Elle prend vie à travers les échanges humains, la danse, la parole ou le chant, se construisant de façon continue et spontanée pendant toute la durée de l’exposition grâce à une centaine de participants présents en permanence dans les espaces, âgés de 8 à 82 ans.