Au début des années 1970, le sud du Bronx, un quartier pauvre et majoritairement afro-américain de New York, voit l’émergence d’une nouvelle culture urbaine et contestataire qui s’illustre de diverses façons au travers de la musique rap, du breakdance, du graffiti, du DJing et du Beatboxing.
L’artiste Jay Ramier et son collectif BadBC figurent parmi les premiers représentants de ce mouvement en France, inaugurant le terrain vague de Stalingrad à Paris au début des années 1980, un anti-musée connu pour avoir été au cœur de l’ébullition du hip hop en Europe. Son exposition au Palais de Tokyo est une manière de revenir aux origines de ce mouvement qui, en se diffusant dans le monde, se créolise, comme en témoigne l’exposition de Maxwell Alexandre, empreinte d’un hip hop brésilien contemporain résonnant avec l’actualité d’un Brésil sous tension.