Diyae Bourhim est née en 1999 à Rabat (MA). Elle vit et travaille entre Marseille et le Maroc.
Ahmad Karmouni est né en 1994 à Assilah (MA). Il vit et travaille entre le Maroc et la France.
Le collectif Mouhawalat est invité à à vivre et travailler dans la Friche du Palais de Tokyo du 12 mars au 12 juin 2024 Afin de poursuivre le projet « Morshed » qui vise à collecter des outils de transmissions intergénérationnelles à destination des jeunes artistes.
Mouhawalat (pl. « tentatives ») est un collectif artistique cofondé en 2020 par quatre jeunes artistes diplômé·es des Beaux-arts de Tétouan (Maroc) et qui compte aujourd’hui deux membres : Diyae Bourhim et Ahmad Karmouni. À travers des projets discursifs, éditoriaux et artistiques, le collectif cherche des voies alternatives pour l’apprentissage et les processus de circulations pour favoriser la transmission. Ses projets agissent pour relier les soins mutuels et les expériences de vie entre les travailleur·euses d’art, à travers l’organisations de workshops, expositions collectives et collaboratives, discussions, interviews d’artistes. Mouhawalat façonne progressivement son identité à travers des tentatives continues de créations et de rencontres. Il explore et interroge la situation actuelle de la scène marocaine émergente.
Après différentes expériences en Europe entre 2022 et 2024 (Berlin, Bruxelles, Marseille…), le collectif poursuit au Palais de Tokyo sa Mouhawala 02 : Morshed, développée dans le cadre d’une résidence de recherche à Triangle-Astérides à Marseille en 2023.
« Morshed » est un projet curatorial, discursif et collaboratif destiné à la jeune génération d’artistes. Il a d’abord été pensé comme une publication qui rassemblerait des témoignages et des contributions de nombreux travailleur·euses de l’art autour d’une question centrale : Comment nous essayons ? How Do We Try ? ؟كيفاش كنحاولو À travers ce projet, le collectif vise à collecter et à fournir des outils pour la continuation, en abordant des conversations entre pairs autour des perceptives, des conditions de travail, des ruptures intergénérationnelles, de pensée collective, des modes de survie, et surtout, des outils de transmission…