Laure Prouvost est née à Justelieu (France) en 1961, avant de s’installer à Londres où elle étudie au Central Saint Martins College puis au Goldsmith College. Elle est lauréate du Max Mara Art Prize en 2011 et du Turner Prize en 2013.
Son oeuvre prend la forme d’histoires indépendantes qui se recoupent et se répondent, où la fiction se mêle à la réalité. Ces situations deviennent des installations immersives qui invitent à l’évasion et dans lesquelles dialoguent films, sculptures, peintures, tapisseries, performances ou fragments de récits, parfois adressés directement au visiteur. Généreux et plein d’humour, son travail examine les relations entre langage, image et perception, plaçant le visiteur dans des situations de doute et d’incompréhension, mais aussi d’émerveillement, tant intellectuel que sensoriel.
L’artiste représente la France à la 58e Biennale d’art de Venise en 2019. Elle bénéficie de nombreuses expositions personnelles à l’international, dont récemment au Walker Art Center (Minneapolis, 2017), au Pirelli Hangar Bicocca (Milan, 2016), à Fahrenheit (Los Angeles, 2016) ou à la Haus der Kunst (Munich, 2015) ; mais aussi en France au Consortium (Dijon, 2016) et au musée de Rochechouart (2015). Parmi les expositions collectives auxquelles elle participe, on peut citer la 13e Biennale de la Baltique (Vilnius, 2018), « Speak » à la Serpentine Gallery (Londres, 2017), « Practising habits of the day » à l’ICA (Singapour, 2016) ou « Hybridize or Disappear » au National Museum of Contemporary Art – Museu do Chiado (Lisbonne, 2015).