Née en 1989 dans le Luberon, Hélène Bertin vit et travaille à Cucuron.

Ses œuvres témoignent d’une attention portée aux objets et aux pratiques qui unissent les usages du quotidien et la recherche plastique. Son processus de travail se construit dans les rencontres avec des passionné·es, des artistes, des paysan·nes et des artisan·es.

Hélène Bertin assemble avec aisance et malice des manières de vivre et des savoir-faire. Cet émaillage de typologies d’objets et de postures crée un récit collectif dans ses expositions, tandis que ses livres portent les histoires individuelles de personnalités marginales. C’est la rencontre avec la vie et le travail de Valentine Schlegel qui forge en elle cette vision l’art et des coopérations possibles entre les « royaumes » de chacun·e.

Hélène Bertin a présenté son travail à l’occasion d’expositions personnelles, dont «Tohu-Bohu» (2021, Le 19 CRAC, Montbéliard) et «Cahin-caha» (2020, Le Creux de l’enfer, Thiers) et a réalisé les expositions consacrées à Valentine Schlegel «Tu m’accompagneras à la plage» (2019, Crac Occitanie, Sète) et « Cette femme pourrait dormir dans l’eau » (2017, CAC Brétigny). Elle a notamment conçu les ouvrages Valentine Schlegel : je dors, je travaille (2017, graphisme Coline Sunier et Charles Mazé, éditions future ), Le chant de la Piboule, conte (2019, graphisme Lionel Catelan, édition La Nòvia) et Coucou cougourdon (2021, entretien avec Yussuf Henni, graphisme Tom Henni). Hélène Bertin est nommée au 23e Prix Fondation Pernod Ricard (2022).