« Say something I can touch » par Inès Cherifi

Les 1er et 2 juin à 17h30

Une performance qui mêle voix et violon en dialogue mutant

Say something I can touch déploie des dialogues entre un violon électrique, des voix et des machines, où les frontières entre chaque élément semblent parfois s’estomper. Les sonorités du violon et des voix acquièrent un caractère mutant, se métamorphosant pour s’incarner dans des sensations d’irréalité, comme résonnant dans un monde parallèle. Les matérialités fragiles, tremblantes et instables se déploient dans des dimensions orchestrales, produisant une sensation d’immersion.

 

Influencé par des genres tels que le l’hybrid-club, la noise, la pop ou classique, Say something I can touch contient des limbes denses et romantiques qui sont ravivées par des fragments de musiques de club, réanimant des harmonies éteintes et une atmosphère de désolation. Il oscille entre tension et relâchement dans une énergie explosive et lumineuse.

Les mélodies se répètent cycliquement, mais se transforment au fil du temps. La vulnérabilité se métamorphose en une expression viscérale. Les voix semblent spectrales, éthérées, tentant d’atteindre le monde vivant. La combinaison des sons avant-gardistes et des sonorités orchestrales évoluent vers des matières plus bruitistes et fragiles. Les inspirations pop, noise et orchestrales se conjuguent pour donner vie à des limbes romantiques, densifiées et en constante évolution. Say something I can touch évoque un appel vibrant vers un autre monde, qui aspire à prendre forme et à se matérialiser.

Un billet des expositions vous permettra d’assister à cette performance. La performance aura lieu dans la Grande Rotonde.