Inaccessible pendant de longues décennies, le film « Sambizanga » de Sarah Maldoror est diffusé au Palais de Tokyo pour sa première projection en France depuis sa restauration.
Dans le cadre de la saison « Six continents, ou plus », l’exposition « Sarah Maldoror : cinéma tricontinental » vous accueille pour un cycle de cinéma, ainsi qu’une performance musicale et de la poésie. Pour ouvrir ce cycle d’évènements, rendez-vous samedi 27 novembre de 16h à 18h pour une projection du film « Sambizanga » de Sarah Maldoror, suivie d’une conversation avec ses filles Annouchka de Andrade et Henda Ducados.
Angola 1961. Domingos Xavier est emmené par les autorités coloniales, emprisonné et torturé. Sa femme Maria se met à sa recherche. Ce film dénonce l’oppression coloniale et a permis l’émergence d’une parole résistante, aux origines du mouvement du MPLA (mouvement pour la Libération de l’Angola). Inaccessible pendant de longues décennies, Sambizanga a été restauré en 2021 par The Film Foundation’s World Cinema Project et la Cineteca di Bologna à l’Image Retrouvée en association avec les Éditions René Chateau et la famille de Sarah Maldoror. Financement fourni par la Hobson/Lucas Family Foundation. Cette restauration fait partie de l’African Film Heritage Project, une initiative créée par The Film Foundation’s World Cinema Project, the Pan African Federation of Filmmakers et l’UNESCO.
Annouchka de Andrade est directrice du festival international du Film d’Amiens. Avec plus de 30 ans d’expérience dans la coopération culturelle internationale, Annouchka de Andrade a travaillé avec un fort focus pour la création cinématographique notamment dans les pays andins. Au cours de ces dix dernières années elle a collaboré étroitement avec sa mère Sarah Maldoror. À présent aux côtés de sa sœur Henda Ducados, elles développent des projets pour valoriser, préserver et sauvegarder l’œuvre de leurs parents, Sarah Maldoror et Mario de Andrade, un couple dont l’engagement artistique et politique a marqué le XXe siècle.
© 1972 Isabelle Films / René Château
© Annouchka de Andrade et Henda Ducados