Crédit : Javad Montazeri

DJ mix de Soñ Gweha — aka AnnaTheSupernova

Le 20/01/2022 de 19:00 à 21:00

Au cœur de l’exposition « Ubuntu, un rêve lucide », la Library of Things We Forgot to Remember accueille Soñ Gweha (anciennement Anna Tje aka AnnaTheSupernova), le jeudi 20 janvier de 19h à 21h. Anna Tje vous invite à un set intitulé Slow Jams and the stars between them, mêlant des albums vinyles exposés à sa tracklist personnelle, de Ngobilo à Cergy-Pontoise, en résonnance avec les bandes sons d’émancipation qui traversent le cinéma de Sarah Maldoror.

Artiste, militante et chercheuse, Soñ Gweha oscille entre création contemporaine, recherches et pratiques collectives pour la justice transformatrice. Par le biais d’une pratique transdisciplinaire de la vidéo, la performance, l’installation, la sculpture et le son, l’artiste questionne l’ancestralité, les généalogies et la diaspora noire au prisme d’une pensée afro-féministe et queer.

En puisant dans son archive personnelle, dans son héritage culturel Bassa et dans les parcours de militantes, poètes et théoriciennes féministes et/ou queer de la diaspora africaine, Soñ Gweha crée des espaces immersifs ou entre-deux mondes, qui réorganisent le temps passé-présent-futur et deviennent des lieux de réjouissance où diverses formes d’érotisme queer, de récits et de liens familiaux peuvent émerger et subvertir les normes sociales.

Avec Slow Jams and the stars between them, Soñ Gweha propose une expérience participative qui souhaite rassembler les personnes au cœur du pouvoir de l’érotique, éveillant des pensées d’amour et des sentiments de résistance à travers des musiques révolutionnaires issues de la discographie de Sarah Maldoror, des Slow Jams R&B, des ballades, tunes zouk et makossa.

The Library of Things We Forgot to Remember

The Library of Things We Forgot to Remember, présenté pour la première fois en France, est un projet de l’artiste Kudzanai Chiurai. L’ample collection d’archives principalement sonore exposée dans cette bibliothèque constitue la bande-son des luttes pour les droits civiques et des mouvements de libération dans le sud global. Cet espace d’hospitalité, considéré comme une zone libérée, accueille régulièrement des DJ-sets et une série de sessions qui croisent la parole, la poésie, la performance et la musique mettant l’accent sur des pratiques et des imaginaires en résistance.