Vue du film Nosferasta: First bite (2021)

1002ème nuit : des récits infectés

Le 18/11/2022 De 19 h à 21 h

Avec Adam Khalil, Bayley Sweitzer et Samir Ramdani

« La 1002e nuit » est un cycle de projections et de rencontres avec des artistes conçu en lien avec l’exposition Shéhérazade, la nuit. La première séance réunit les films Nosferasta: First bite (2021) d’Adam Khalil et Bayley Sweitzer et La Cellule (2020) de Samir Ramdani. D’un groupe d’enfants aux étranges pouvoirs prenant le contrôle à la suite d’une pandémie dévastatrice à Christophe Colomb devenu vampire traversant les époques pour mener à bien l’avènement de son nouveau monde colonial, ces deux films jouent des codes du cinéma de genre avec une inventivité formelle et narrative jubilatoire. En écho à l’actualité récente, leurs récits infectés abordent les rapports de dominations, d’inégalités et de racisme systémique au sein de notre société en proposant de nouvelles écritures de l’Histoire.

Les projections seront suivies d’une discussion entre les réalisateurs Adam Khalil et Samir Ramdani avec Yoann Gourmel, commissaire de l’exposition Shéhérazade, la nuit.

Nosferasta: First bite (2021) d’Adam Khalil et Bayley Sweitzer

Couvrant 500 ans de destruction coloniale, Nosferasta raconte l’histoire d’Oba, un vampire rastafari, et de Christophe Colomb, le premier mordeur d’Oba, alors qu’ils propagent l’infection coloniale dans le “nouveau monde”. Sous la forme d’un film de vampires et d’une série d’installations, Nosferasta, au style impressionniste, examine la culpabilité d’être complice de la conquête impériale, tout en reconnaissant la difficulté de désapprendre des siècles de conditionnement vampirique. Au fond, Nosferasta pose la question suivante : comment décoloniser ce que l’on a dans le sang ?

Durée: 33 minutes

La Cellule (2020) de Samir Ramdani

Aujourd’hui, c’est l’apocalypse. Et c’est au collège Charles Peguy que l’avenir du monde se décide : Un groupe d’enfants aux pouvoirs étranges prend les choses en main.

Durée: 50 minutes

*Les personnes bénéficiants de la gratuité doivent acheter leurs billets sur place