cosa mentale. désaliéner les institutions
Le magazine du Palais de Tokyo
Sortie le 15 février 2024
Le numéro 37 du magazine
P L S aborde les relations entre la
santé mentale, la création contemporaine et les lieux d’art et de culture, notamment à travers le prisme de la
psychothérapie institutionnelle, un ensemble de pratiques visant à désaliéner les institutions, initialement psychiatriques.
Ce magazine fait écho à la prise en compte de la santé mentale au Palais de Tokyo, nourrie de l’expertise du centre d’art en termes de médiation culturelle, qui a permis de tisser des liens avec des acteur·rices du champ social, psychiatrique et médical, ainsi qu’avec des personnes concernées. Ceci a également motivé l’ouverture du
hamo, un nouvel espace d’accueil, de recherche et d’expériences particulièrement inspiré par la notion de mieux-être.
(Re)penser les institutions culturelles à partir de la vulnérabilité, c’est soutenir et valoriser les différences et inventer de nouveaux dispositifs pour prendre soin et vivre ensemble. Il s’agit aussi de politiser et poétiser le rapport à la santé mentale, en la considérant comme un levier de modification de la société : contester une dichotomie dépassée entre « sain » et « malade », et reconnaitre un spectre de sensibilités au monde, qui interroge en retour la notion de « normalité », les difficultés d’inclure des différences et la violence invisible des systèmes normatifs.
Avec les contributions textuelles et visuelles de : Azza Abo Rebieh ; Astéréotypie ; Adélaïde Blanc ; Agathe Boulanger, Sybille Chevreuse, Carine Lendrin, Léna Monnier, Graziela Susin, Camille Zuber ; Mohamed Bourouissa ; Collectif SMAC ; Signe Frederiksen ; Tania Gheerbrant ; Juliette Green ; Jean Khalfa ; Jasmine Lebert ; Pauline Lecerf ; Joana Masó.
Ce numéro est publié à l’occasion d’une nouvelle saison d’expositions au Palais de Tokyo (du 16 février au 30 juin 2024), et notamment :
Toucher l’insensé, une exposition qui présente des pratiques artistiques collectives dans diverses structures liées à la santé mentale, institutionnelles ou non ; l’exposition
Signal de Mohamed Bourouissa ; l’exposition collective
Dislocations organisée en collaboration avec l’association Portes ouvertes sur l’art.
Design graphique : Morgane Masse