Tino Sehgal (né en 1976 à Londres, vit à Berlin) a étudié l’économie politique à Berlin ainsi que la danse à la Folkwang University of the Arts d’Essen en Allemagne. Son travail a été montré dans le cadre de nombreuses expositions personnelles à travers le monde, dont celles, tout particulièrement remarquées, qui ont eu lieu au Solomon R. Guggenheim Museum, à New York (2010) et dans le Turbine Hall de la Tate Modern, à Londres (2012) ; ainsi que celles organisées par Le Van Abbemuseum, à Eindhoven (2004), le Stedelijk Museum, à Amsterdam (2006, 2015), l’Institute of Contemporary Arts, à Londres (2005, 2006, 2007), la Galleria d’Arte Moderna, à Milan (2008), le Walker Art Center, à Minneapolis (2007), le MMK, à Francfort (2007), l’Aubette 1928, avec les Musées de la Ville de Strasbourg (2010), le Kunstnernes Hus, à Oslo (2011), l’Ullens Center for Contemporary Art, à Beijing (2013), la Pinacoteca de São Paulo (2014), le CCBB, à Rio de Janeiro (2014) et le Martin Gropius Bau, à Berlin (2015).
En 2016, on a notamment pu voir son œuvre à Marrakech, sur la place Jemaa el-Fna, au Staatliche Kunstsammlungen de Dresde, et dans le cadre du festival ImPulsTanz, à Vienne. Il a participé à la Biennale de Venise en 2003 et en 2005 (il partage alors le Pavillon allemand avec Thomas Scheibitz), qui lui a décerné son Lion d’Or du meilleur artiste en 2013. Il a été finaliste du Turner Prize cette même année. Il a également participé à la Biennale de Berlin en 2006, à la Triennale de Yokohama en 2008, à la Biennale de Gwangju en 2010 et à la Documenta de Kassel en 2012.
Pour sa Carte Blanche au Palais de Tokyo, Tino Sehgal défie les préceptes conventionnels de l’exposition pour placer la focale sur les interactions sociales plutôt que sur les objets inanimés.