Né en en 1951 à Brest, Robert Milin vit à Dijon.
Ses vidéos, ses photographies et ses créations radiophoniques naissent d’un long temps d’observations, de déambulations et de rencontres fortuites. L’artiste propose à des volontaires ou à des complices d’opérer par petits déplacements là où les interactions sociales ont lieu, et là où elles pourraient émerger à nouveau. Informées par l’ordinaire, par les pratiques dites amateures et par les bricolages de tout un chacun, ses œuvres se construisent et s’épanouissent dans les espaces communs du quotidien. La participation d’individus ou de groupes, avec lesquels l’artiste établit un mode de fonctionnement, se traduit aussi par des installations dans l’espace public.
Le travail de Robert Milin est notamment présenté dans les villages de Saint Carré en Bretagne (Saint-Carré, 1991), de Mauterndorf en Autriche (Orstbebilderung, 1995), et dans le quartier des États-Unis à Lyon (Mon prénom signifie septembre, 2009). Il a bénéficié d’expositions personnelles dont récemment « Il y avait un gardien dans l’immeuble, on l’appelait Panda » (Galerie Fernand Léger, Ivry 2019), et a présenté son travail dans des expositions collectives dont la Xe Biennale de Lyon (MAC Lyon, 2009), « Territoire à l’œuvre, #2 » (Galerie Fernand Léger, Nanterre, 2020) ou encore « Living: Frontiers Of Architecture » (Louisiana Museum of Modern Art, Copenhague, 2011). Robert Milin s’est engagé depuis quelques années dans des commandes d’œuvres sonores pour France Culture et a réalisé dans ce cadre «Parler aux bêtes» (2013), «Djafer» (2018) et «Un portail à Laveissière» (2021).