Renée Levi définit ses peintures comme des objets et conçoit le tableau comme une surface picturale. La pratique de Levi, à la croisée de la peinture, du dessin et de l’écriture, se fonde également sur son propre parcours, qui mêle les langues et les cultures. Très tôt, elle s’engage dans des projets dans l’espace public qu’elle élabore, tout comme ses expositions, en dialogue avec son partenaire Marcel Schmid ; dernièrement dans le Swiss Innovation Park à Bâle Allschwil ou dans le tympan du Palais fédéral suisse à Berne, où elle a remporté le concours organisé à l’occasion du 175e anniversaire de la Constitution fédérale.

Renée Levi arrive d’Istanbul en Suisse en 1964. Après des études d’architecture, elle entame une collaboration avec Herzog & de Meuron Architectes (Bâle) et des études d’art à la Haute Ecole d’art de Zurich (ZHdK). En 2002, elle reçoit le prix Meret Oppenheim, en 2019 le prix Arts Visuels de la Société des arts de Genève. Parmi ses expositions récentes : Le Crédac, Ivry-sur-Seine, 2011 ; Biennale de Lyon, 2019 ; Musée d’Art, Histoire et Archéologie, Evreux, 2020 ; La morsure des termites, Palais de Tokyo, 2023. De 2001 à 2022, elle était professeure à la Hochschule für Gestaltung und Kunst Basel, Institut Kunst.