Marianne Mispelaëre est née à Bourgoin-Jallieu en 1988.
Avec pour principal champ d’action le dessin, elle questionne les relations sociales, le langage et les systèmes de communication, le rôle du lisible et de l’invisible dans nos sociétés, la porosité entre l’acte isolé et son environnement. Comment s’inscrire de façon collective dans l’ici et maintenant, entrer en relation avec l’autre, susciter une action, donner l’impulsion ? Le processus de recherche de Marianne Mispelaëre se concentre sur les moyens de l’apparition, ses enjeux et ses conséquences, et par ricochet les disparitions, les effacements, les aveuglements, les silences.
Son travail est montré en France et à l’étranger ; elle a été nominée au Kunstpreis Robert Schuman (Trèves, Allemagne, 2015) au Edward Steichen Award (Luxembourg, 2017) et au Prix AWARE (Paris, 2018). Marianne Mispelaëre est lauréate du prix de la Ville de Grenoble – Le Magasin CNAC (2016) et a obtenu le Grand Prix du Salon de Montrouge 2017. En 2013, elle a cofondé la maison d’édition Pétrole Éditions qui publie notamment la « transrevue » TALWEG. Elle est diplômée de l’ÉSAL-Épinal (2009) et de la HEAR-Strasbourg (2012).
Son exposition au Palais de Tokyo s’intitule “On vit qu’il n’y avait plus rien à voir”. Marianne Mispelaëre s’intéresse ici aux monuments fantômes qui peuplent, par leur absence, le paysage.