Sa recherche doctorale s’est concentrée sur les collections d’art polynésien du XVIIIe siècle ; elle a obtenu deux bourses postdoctorales à l’Université de Cambridge (2008-2014) en Angleterre dans le cadre d’une équipe de recherche internationale explorant les collections d’art océanique d’institutions européennes (France, Espagne, Pays-Bas et Russie). Ce travail collaboratif incluant artistes, praticiens et universitaires du Pacifique visait à créer un accès tant physique que numérique aux collections. Dans le cadre de ses missions au Met, Maia Nuku a développé une approche curatoriale centrée sur les perspectives autochtones du Pacifique, fondant la présentation des arts visuels de l’Océanie sur les liens cosmologiques uniques qui rendent l’art de la région si fascinant. Sa plus récente exposition Atea: Nature and Divinity in Polynesian Art (2018-2019) a exploré les relations matérielles et généalogiques étroites qui unissent les insulaires polynésiens au monde naturel. Elle travaille actuellement sur une importante réinstallation des galeries de l’Océanie au Met, qui réinventera la collection pour le public du XXIe siècle et animera ces galeries avec des voix du Pacifique.