Géraldine Gourbe est philosophe, critique et commissaire d’art. Elle est spécialiste de la scène artistique de la Californie du Sud, de l’histoire des pédagogies radicales et du féminisme inclusif. Elle a enseigné la philosophie de l’art à l’ENSAD, l’Université de Metz, Sciences Po Paris, aux Beaux-Arts de Marseille et d’Annecy. Elle a signé en 2018 une exposition à la Villa Arson autour de l’œuvre minimaliste de Judy Chicago et des artistes de la côte Ouest, intitulée Los Angeles, les années cool. Depuis 2015, elle œuvre à une contre-lecture de l’histoire des idées et de l’art de la France de 1947 à 1989, initiée aux côtés de l’historienne de l’art Florence Ostende. Cette recherche a donné lieu au commissariat de la première édition de la Triennale d’art et de design de Dunkerque Gigantisme, un trait d’esprit. Elle co-signe avec Hélène Guenin l’exposition au Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice She-Bam Pow POP Wizz : les amazones du Pop (2020/2021) et co-dirige son catalogue aux éditions Flammarion.
Géraldine Gourbe a publié un ouvrage collectif sur la scène alternative de Los Angeles In the Canyon, Revise the Canon, savoir utopique, pédagogie radicale, et artist run spaces en Californie du sud, Shelter Press, Rennes (2015) et une monographie sur l’artiste Judy Chicago, To Sustain the Vision, Shelter Press, Rennes (2020). Dernièrement, elle a signé un essai pop-philosophique sur Simone de Beauvoir, Beauvoir, aux Pérégrines (2022).