Femme, Vie, Liberté est un slogan né du combat de femmes kurdes, devenu cri de révolte en Iran après la mort de Jina Mahsa Amini en 2022, une étudiante iranienne d’origine kurde de 22 ans, décédée trois jours après son arrestation par la police des moeurs pour « port de vêtements inapproprié ». Ce mouvement féministe dénonce l’oppression systémique et réclame justice, égalité et dignité. Il incarne une lutte pour la liberté collective, au-delà des frontières, et affirme que libérer les femmes, c’est libérer toute la société. Des affiches du mouvement recouvrent les colonnes du hall du Palais de Tokyo depuis 2022.