Aerocene est un projet activiste et open-source initié par Tomás Saraceno, qui imagine une nouvelle époque de l’histoire de la planète Terre, une époque où la conscience écologique, l’éthique et les politiques environnementales deviennent des valeurs sociales majeures. Partant de cette nouvelle époque historique, Aerocene propose de nouvelles formes de mouvements et de sensations, en harmonie avec l’énergie solaire, le vent et les radiations infrarouges. C’est pourquoi les sculptures Aerocene Explorer flottent sans brûler d’énergies fossiles, sans utiliser des panneaux solaires et batteries, sans hélium, hydrogène ou autres gaz rares. En ce sens, elles suivent les mouvements énergétiques et élémentaires de notre planète et de son étoile la plus proche, rendant possible une recherche environnementale menée par les citoyens ainsi que de nouveaux motifs de mobilité aérienne.

 

Les conversations sont en anglais.
Introduites par Tomás Saraceno et Rebecca Lamarche-Vadel.
Proposé et modéré par Sasha Engelmann.
Avec : Primavera de Filippi, Stavros Katsanevas, Derek McCormack, Nick Shapiro, Débora Swistun, Marie Thébaud-Sorger, Sam Hertz, Karine Léger et Jol Thomson, Heinz Wismann.
Rassemblant des activistes, des contributeurs et des membres de l’Aerocene aux expertises multiples en justice environnementale, prise de décision participative, philosophie élémentaire, et histoires et problématiques de l’air, le séminaire Aerocene anime et intensifie les conversations, questions et expériences actuelles de l’époque de l’Aerocene. Le public parisien est invité à se joindre à cette communauté au cours de ces discussions ainsi que pour un éventuel free flight d’un ballon Aerocene (en fonction de la météo) et à une initiation manuelle par la participation à des workshops. Pour refléter l’écologie des pratiques de l’Aerocene, le séminaire favorise des formats généreux de dialogue privilégiant l’implication du public, en incluant des rencontres avec les matériaux et l’imaginaire de l’Aerocene.

 

 

Alvin Lucier, figure historique de la musique expérimentale de la fin des années 1960 à aujourd’hui, imagine une œuvre inédite pour ON AIR. Il jouera non seulement avec les araignées mais aussi avec la lune ; il lui enverra son pouls prélevé en direct par un capteur, acheminé par les cordes en soie d’un Qin – un instrument à corde chinois très ancien. En près de deux secondes et demie, chaque battement de cœur est renvoyé à la Terre. Le son des pulsations change en fonction des points de réflexion atteints à la surface de la lune.

En co-production avec le Festival d’Automne à Paris.

Ce cycle de rencontres est rendu possible grâce au soutien de la