L’Ennemi de mon ennemi envisage le monde comme un champ de stratégies contradictoires et pourtant similaires. Elle interroge en sous-main la place de l’artiste dans la multiplicité de ces pouvoirs, entre désir d’autonomie, servitude et propagande.
Après Les inoubliables prises d’autonomie en 2012, L’ennemi de mon ennemi est la deuxième exposition de Neïl Beloufa au Palais de Tokyo. Ce projet est une manière nouvelle de saisir le travail d’un artiste qui, très jeune, s’est interrogé autant sur son art que sur ses moyens de production. Les éléments présentés ont été sélectionnés par l’artiste en collaboration avec le commissaire, en associant des personnalités extérieures sur des sujets précis.
Avec : Anahi Alviso-Marino, Camille Blatrix, Barbara Bloom, Gregoire Beil, Johannes Büttner, Colectivo Acciones de Arte, Ellen Cantor, Grégoire Chamayou, Gustave Courbet, Christian Courrèges, Louis-Auguste Déchelette, Eversim (France), Jean-Luc Godard, ECPAD – Établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense (Ivry-sur-Seine), Massimo Grimaldi, Thomas Hirschhorn, Holy Defense Museum (Téhéran, Iran), Alfred Janniot, Jon Kessler, Elizabeth Lennard, Vann Nath, National Army Museum (Londres, Royaume-Uni), Katja Novitskova, Pablo Picasso, Sigmar Polke, William Pope L., Hito Steyerl, Joseph Tchaïkov…
Un commissariat de Guillaume Désanges, avec Marilou Thiébault et Noam Segal
Remerciements à : Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (Paris), Centre national des arts plastiques, Communauté urbaine de Dunkerque, Institut national de l’audiovisuel, Musée archéologique du Val d’Oise (Guiry-en-Vexin), Musée de l’histoire vivante (Montreuil), Musée des Beaux-Arts (Belfort), Musée des Beaux-Arts (Lons-le-Saunier), Musée National Picasso Paris, Sammlung Peters-Messer (Viersen, Allemagne), The Rare Book & Manuscript Library, University of Illinois (Urbana-Champaign, Missouri)…
Le Palais de Tokyo vous invite à découvrir la résidence de Neil Beloufa à la Maison Populaire à Montreuil, de janvier à décembre 2018.
Sortie du film Occidental, de Neil Beloufa le 28 mars 2018.
« S’il fut un temps où les artistes proposaient des images que le pouvoir ne souhaitait pas voir, aujourd’hui il les suscite, les désire, les consomme, et paradoxalement représente sa liberté à travers elles. Comment, alors produire quelque chose d’inutilisable ? » Neïl Beloufa
Cette exposition bénéficie du soutien de