À l’occasion de sa première exposition en Europe, Asim Waqif donne forme à l’usure du monde en développant un langage ancré dans la société urbaine contemporaine. Dans un espace atypique, évocateur de ruines archéologiques mais aussi d’une survivance de l’architecture moderniste, l’artiste réalise une intervention profondément engagée et spirituelle que le visiteur est invité à parcourir et expérimenter. Réutilisant des débris issus de précédentes expositions, l’artiste crée une structure habitée par un système électronique interactif complexe, réagissant différemment selon les personnes.