Vernissage samedi 6 octobre de 19h à 2h. 
Finissage lundi 15 octobre de 18h à minuit. 

Une lumière noire émet un rayonnement ultraviolet tout en produisant un faible éclairement visible. Elle crée un effet de fluorescence en se réfléchissant sur les couleurs, les encres et les matériaux. « The Dark Cube » exploite cet effet en montrant des peintures, photographies, imprimés et sculptures sous la seule lumière d’ampoules de Wood. L’exposition s’est d’abord inspirée des représentations psychédéliques à visée hallucinatoire propres aux posters Blacklight des années 1960. A côté de références à la révolte manquée de l’époque, cette exposition de groupe aborde plus largement les notions de lumière et d’obscurité, de montré et de caché. Elle explore notamment la relation entre les idées et esthétiques contemporaines d’une part et les formes abandonnées ou déclinantes de la technologie d’autre part. L’exposition fait aussi écho à la physionomie de caverne du Palais de Tokyo, et se veut le pendant de l’idée d’espace interdit associée au jardin d’Eden. L’art du nord de l’Europe représente le jardin d’Eden sous forme de clairière au milieu d’une forêt luxuriante, alors qu’au sud c’est un oasis dans le désert. A notre âge moderne, la création d’un paysage de phosphorescence électronique est notre nouvel Eden utopique. L’exposition renverse la vision ordinaire donnée par la lumière « blanche », et propose une radiographie du « white cube ».