Né à Paris en 1978, Quentin Sirjacq commence très jeune l’apprentissage du piano. Amoureux de Ravel et Satie autant que de Duke Ellington, Charlie Mingus et John Coltrane, il part se former à la composition et à l’improvisation au Conservatoire Royal de La Haye, puis au prestigieux Mills College, en Californie (où des musiciens tels que Lou Harrison, Terry Riley, Cecil Taylor, Meredith Monk, Alvin Curran ou James Tenney ont enseigné). Depuis, il développe une démarche à la fois d’interprète, d’improvisateur et de compositeur, qui l’a amené à se produire, pour des concerts ou des enregistrements, avec Fred Frith, Joëlle Léandre ou William Winant. A l’automne 2009, il a publié, chez le label Brocoli, La Chambre claire : un disque de piano solo et sensible, dans lequel « il amplifie et transforme la sonorité la plus pure de son instrument fétiche, qu’il dénude ou pare de touches évanescentes » (Franck Mallet, Classica).
Il collabore aussi régulièrement avec le chanteur-compositeur Chris Hooson du groupe Dakota suite avec lequel ils ont enregistré deux albums, Valissa (2011) et The side of her inexhausible heart (2011), publié chez le label Glitterhouse.
Il prépare actuellement un nouveau cycle de compositions pour piano à paraître prochainement.
Lors de sa venue au Palais de Tokyo, Quentin Sirjacq jouera sur quatre pianos différents, à raison d’une vingtaine de minutes à chaque fois, créant ainsi une musique alterminimale.