Trois des membres du groupe féministe et écologiste punk-rock russe «Pussy Riot» sont emprisonnés depuis février 2012, à la suite d’une de leur performance non autorisée
Les Alertes sont des
invitations faites à des artistes et commissaires d’exposition à investir un espace du Palais de Tokyo et à réagir
au fil brûlant de l’actualité, qu’elle soit politique, économique ou émotionnelle. «Le cas Pussy Riot», première Alerte présentée au Palais de Tokyo, est un projet à l’initiative d’Andreï Erofeev, commissaire et critique d’art russe.
Trois des membres du groupe féministe et écologiste punk-rock russe «Pussy Riot» sont emprisonnés depuis février 2012, à la suite d’une de leur performance non autorisée dans la cathédrale moscovite du Christ Saint-Sauveur, lors de laquelle elles exhortaient la Vierge Marie à congédier Vladimir Poutine et Kirill, patriarche de toutes les Russies, au son d’un Te Deum revisité.
Le procès :
Après 6 mois de détention provisoire, en attente de jugement, la sentence est tombée.
Les trois jeunes femmes du groupe de punk rock russe Pussy Riot
ont été condamnées chacune à deux ans de camp, vendredi 17 août, par un tribunal de Moscou, pour
“vandalisme” et
“incitation à la haine religieuse”, à l’issue d’un procès qui a acquis une résonance internationale.
Les trois jeunes femmes ne déposeront pas de demande de grâce présidentielle et déclarent ”C’est à lui de nous demander (…) de le gracier.”