Myriorama Ceel Mogami de Haas et Vianney Fivel

“Sometimes I don’t know where this dirty road is taking me ; sometimes I can’t even see the reason why.”

Townes Van Zandt

On pourrait reconnaître Martin Heidegger dans ces vers de Townes Van Zandt, mais également Robert Walser, Paul Celan, Aby Warburg ou encore Mad Max.

Myriorama est une méthode critique-paranoïaque, d’après Salvador Dali : « une méthode spontanée menant à un savoir irrationnel basé sur l’objectivité critique et systématique d’associations et d’interprétations de phénomènes délirants ». Une affaire de montage, Myriorama, réassemble des éléments ready-made avec des artefacts, proposant ainsi une compréhension entremêlée du commun et du personnel comme éléments complémentaires.

Myriorama ne mène à aucune conclusion, il présente plutôt un mouvement perpétuel de composition et décomposition du matériel collecté qui contrairement au jeu de carte éponyme offre des combinaisons infinies à partir d’une même image.

Ouvert à l’interprétation, Myriorama ne substitue jamais l’expérience au commentaire.

If the cap fits, come and wear it.