VENDREDI 19 ET SAMEDI 20 OCTOBRE, 20h30 (durée approximative : 67 minutes)
Le programme In-A-Gadda-Da-Vida rasssemble des œuvres de Kader Attia, Niklas Goldbach, Pia Greschner, Lisa Junghanß, Sophie Kluge, Jennis Li Cheng Tien, Laurent Montaron et Christoph Schlingensief, ayant pour enjeu majeur la question du temps, et s’intéressant à la notion rhizomatique et évolutive du jardin d’Eden.
Le titre de la projection fait écho à une erreur d’interprétation.
Plusieurs légendes racontent ainsi comment et quand l’idée de Jardin d’Eden a pu se transformer en l’expression „In-A-Gadda-Da-Vida“ dans la chanson éponyme du groupe Iron Butterfly. Le jardin d’Eden représente autant un lieu hospitalier qu’un lieu de terreur, le mythe étant en soit un concept extrêmement ambigu. De même, nous ne sommes toujours pas aujourd’hui en mesure de situer ce lieu avec précision. Vrai lieu ou espace fictif.
Paradis perdu ou bonheur promis. Endroit pour la rencontre des amants et pour une société fraternelle ou espace pour les griefs amoureux et une rétractation mentale du monde. Foyer de notre soif de fiction ou modèle pour les diagnostics de notre présence au monde. Utopie, dystopie, et hétérotopie y sont rassemblés. Le mythique jardin d’Eden permet de donner naissance à de multiples narrations, de multiples espaces, et d’innombrables situations.