GLORIA FRIEDMANN Dolce Vita

Entre peinture, théâtre et performance, les « tableaux vivants », de Gloria Friedmann, sont une manière de prolonger un acte militant en faisant éclater les barrières des lieux dédiés à la culture et à l’art contemporain. Dolce Vita est composé d’une scène aux couleurs acidulées, animée par une vingtaine d’étudiants habillés en blouses de travail multicolores. Sur une chanson des Beatles choisie par l’artiste, les figurants, symboles d’une génération insouciante et parfois homogène dans ses codes vestimentaires, dansent avec des squelettes tandis qu’ils laissent s’égarer quelques ballons dans les espaces. Vanité baroque, entre carnaval et danse macabre, cette « zone de confusion » interroge la fugacité du temps et notre rapport à la mort.