Concilier l’inconciliable : le lâcher prise, et l’énergie survoltée des rave-partys ; le headbanging, cette forme de danse basée sur des mouvements frénétiques de la tête, et l’im mobilité transcendantale de la méditation ; l’effet d’entraînement collectif de la drum’n’bass, et la solitude silencieuse de l’individu. Né en réaction à un épisode dépressif dû à l’isolement provoqué par les confinements sanitaires, le solo de Baptiste Cazaux répond avec acuité à l’injonction de son titre. Dans ce « laissez-moi tranquille », porté par un interprète en slip et en chemise qui dialogue avec six haut-parleurs, résonne pleinement le désir de creuser sa propre voie tant spirituelle qu’artistique. Celui qui exerce comme DJ sous le nom de Glaire Waldork, y met en effet en oeuvre un mix très personnel de pratiques gestuelles et d’inspirations musicales. À rebours des modèles standardisés, le corps ici n’obéit qu’à ses pulsions intérieures. Plus encore qu’une catharsis, la performance apparaît comme le manifeste d’un passionnant work in progress.
Chorégraphie – Interprétation
Baptiste Cazaux
Musique
Être Peintre
Lumières
Justine Bouillet
Son
Gaspard Perdrisat
Assistanat
Lisa Laurent
Dramaturgie
Johanna Hilari
Diffusion en Suisse
– Administration – Production
Yamina Pilli – oh la la production
Diffusion internationale
Quentin Legrand – Rue Branly
Co-production
La Bâtie – Festival de Genève,
Théâtre Sévelin 36
L’Abri
KLAP Maison pour la danse
Développé avec
Réseau Grand Luxe
Danse & Dramaturgie
Avec le soutien de
Ernst Goehner Stiftung
SSA (Société Suisse des Auteurs)
Pro Helvetia
CND – Centre National de la Danse