Pour Philippe Baudelocque le dessin est moins un outil de représentation qu’un processus de dévoilement, un acte méditatif où se lie structures du vivant et pensée. À l’occasion du 1e chapitre du Grand désenvoûtement, Philippe Baudelocque propose une visite performée de son œuvre dessinée en 2016 dans un escalier du Palais de Tokyo. Ouvert ponctuellement, celui-ci traverse le bâtiment sur toute sa hauteur et dessert des espaces publics comme fermés. Entièrement recouvert de dessins à la craie élaborés pendant près de six mois, cet espace est devenu pour l’artiste un endroit privilégié d’écoute du bâtiment et de ses activées multiples, telle une caisse de résonnance. Philippe Baudelocque nous y raconte son expérience du lieu, il relie sa lecture du bâtiment et de ce(ux) qui l’habite(nt) à ses dessins et à sa perception des institutions dans l’ensemble du vivant.