Première partie avec le collectif Piment et Fabiana Ex-Souza : samedi 12 novembre de 17h à 20h
Deuxième partie avec Fabiana Ex-Souza : mercredi 16 novembre de 19h à 22h
Le billet comprend l’accès aux deux séances pour vous permettre d’explorer les inspirations et réflexions derrière le processus de création du collectif Piment et créez votre propre lexique végétal, du tissage d’un contenant en feuilles de palmier au semis de graines révélatrices de l’histoire coloniale.
“En découdre” est un cycle d’ateliers qui propose d’explorer le tissage au sens propre comme au figuré : la technique artisanale mais aussi la manière dont les récits sont tissés. Le tissage peut-il être un procédé émancipateur pour penser les structures de la narration et nous permettre d’en découdre avec les récits dominants ?
Des ateliers entre la masterclass, le cours du soir et le cercle de parole mais avec des artistes, des penseur·euses et du vin et de la tisane pour explorer collectivement des formes de narration laissant place à la transmission et la réparation.
Pour ce cycle “En découdre”, le Palais de Tokyo invite pour deux séances Fabiana Ex-Souza et le collectif Piment
Artiste performeuse afro-brésilienne, Fabiana Ex-Souza développe une pratique transdisciplinaire liée à l’écologie du soin. Elle explore des processus de guérison autochtones du Brésil, hérités de sa grand-mère, pour mener une réflexion sur la réactualisation des archives, les réparations, la transmission et les processus de « transmutation ». Fabiana Ex-Souza termine actuellement un doctorat en Arts Visuels et Photographie sur l’esthétique décoloniale latino-américaine.
Le collectif Piment (Célia Potiron, Rhoda Tchokokam et Binetou Sylla) développe une réflexion autour des cultures afro-diasporiques. Également auteur d’une émission culturelle diffusée sur Radio Nova, le collectif publie Le Dérangeur. Petit lexique en voie de décolonisation en 2020. Un lexique irrévérencieux et protéiforme proposant des définitions et réflexions à travers l’histoire, la sociologie, la géopolitique et l’humour pour déconstruire le mythe d’une expérience noire monolithique en France.