— Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

La programmation de ce weekend d’inauguration inclut un cycle de projection avec trois films présentés dans l’espace du Point Perché. Ces films sont l’occasion de sonder comment l’art peut déclencher des dialogues plus vastes sur la perception, l’identité et la santé mentale. Ils explorent comment les initiatives individuelles et collectives transcendent les cadres de la normalité. Danse, musique, peinture, rituels se rencontrent pour former une expérience transformationnelle des protagonistes.

En Martinique, un hôpital de jour novateur, accueillant des personnes suivies en psychiatrie, tente une expérience. Plusieurs fois par semaine, une jeune artiste-chercheuse, anime des ateliers mobilisant la musique, la danse et les rituels du Bèlè. À l’appel du tambour et de la chanteuse, très vite nous ne savons plus qui est soignant, qui est soigné, qui observe et qui est observé. Le réalisateur, qui participe également à l’expérience, nous plonge au cœur d’un dialogue intime entre ses propres questionnements et la parole, encore taboue ici, de celles et ceux qui apprennent à vivre avec un diagnostic psychiatrique.

Khalilou a été incarcéré pour avoir participé à une révolte dans son quartier. À sa sortie, sa mère l’envoie consulter Samaya, chamane, peintre et professeur d’art-martiaux. Il va apprendre à voir par-delà les apparences et à faire tomber le feu qu’il a en lui.

Dora Garcia propose de créer une œuvre impliquant des usagers, des patients, des membres des équipes de l’hôpital Montperrin. Il s’agit d’organiser des conversations sur deux grands sujets : les rêves et les crimes, à partir de deux livres-clés : Finnegans Wake de James Joyce et Soixante-cinq rêves de Franz Kafka de Félix Guattari. Chaque conversation utilise comme point de départ la retranscription de la conversation précédente dans un système de rétroalimentation qui produit des loops de pensée.

Œuvre vidéo réalisée par Dora Garcia, en collaboration avec Emilie Parendeau et Arturo Solís, dans le cadre des ateliers de l’Euroméditerranée – Marseille Provence 2013- au sein de l’hôpital Psychiatrique Montperrin , en partenariat avec le 3bisf – lieu d’arts contemporains.