Capturer l’image dans la durée Le temps dans l'espace de la représentation

Entrée libre, se présenter à l’accueil pour récupérer un pass adapté

 

La Fondation Giacometti fête son dixième anniversaire en partenariat avec l’unité de recherche Art&Flux de l’Université Paris I-Sorbonne et le Palais de Tokyo, par une série d’événements autour d’un thème au cœur de la pratique d’Alberto Giacometti : comment représenter le temps dans l’espace ?

 

Première salve les mercredi 11, jeudi 12 et vendredi 13 décembre avec deux conférences et une performance.

 

 

Mercredi 11 décembre :

 

Le plasticien Emmanuel Saulnier évoquera les rapports que la sculpture entretient avec le temps dans une intervention intitulée “PRÉSENCE ELLIPTIQUE. Condition d’existence et moment grec”

 

 

Jeudi 12 décembre :

 

La philosophe Ioulia Podoroga traitera de la question : “PEUT-ON VOIR LE TEMPS ? Bergson entre art et philosophie” et abordera la présence du concept de durée chez Bergson dans l’art actuel.

 

 

Vendredi 13 décembre :

 

Le plasticien Yann Toma invite des artistes, historiens et critiques d’art à une SEANCE SPIRITE autour du guéridon dessiné par Giacometti, pour convoquer les esprits et explorer les rapports entre passé et présent dans les lieux mêmes où les sculptures de celui-ci furent exposées jusqu’en 1977 : l’ancien Musée National d’Art Moderne.

 

 

Ces rencontres ont lieu dans l’installation Jacques Comité (Giacometti) de Michael Riedel au ”Point perché”, réalisé à partir des restes de la scénographie de l’exposition récemment consacrée à Giacometti à la Hamburger Kunsthalle et prennantla forme d’un espace de rencontres et de discussions fidèle à l’esprit de Giacometti, grand amateur de débats et de conversations.

 

Depuis sa création en 2003, la Fondation Giacometti s’attache à mettre en évidence les liens qui unissent la démarche de Giacometti et la pratique contemporaine. Giacometti s’est attelé très tôt à donner forme au temps devenu espace et formula ce programme dans un texte-manifeste, “Le rêve, le Sphinx et la mort de T.” paru dans la revue Labyrinthe en 1946. Il écrit encore en 1965 : ”Lorsque je vois quelque chose qui me fait une forte impression, je ressens le besoin d’en capturer l’image dans la durée.”