L’exposition « Dislocations » réunit quinze artistes, de générations et origines différentes (Afghanistan, France, Irak, Iran, Liban, Libye, Myanmar, Palestine, Syrie, Ukraine) dont le travail est marqué ou informé par l’expérience de l’exil, du déchirement entre ici et ailleurs, entre passé et présent. Leurs pratiques convoquent savoir-faire ancestraux et technologies contemporaines, gestes humbles et matériaux pauvres. Il s’agit de rendre hommage à la nécessité vitale et à l’intensité de la création artistique à travers des récits fragmentés croisant déplacement, emprisonnement, guerre, mais aussi résilience et réparation.
May Murad, Disparition, série « Human Error », 2022-2023, courtesy de l’artiste
Vue de l’exposition « Dislocations », Palais de Tokyo, 16.02-30.06.2024
Crédit photo : Aurélien Mole
Vue de l’exposition « Dislocations », Palais de Tokyo, 16.02-30.06.2024
De gauche à droite : Misha Zavalniy, Maha Yammine, Sara Kontar, Fati Khademi
Crédit photo : Aurélien Mole
Sara Kontar, Towards a Light, 2021-2022, courtesy de l’artiste
Vue de l’exposition « Dislocations », Palais de Tokyo, 16.02-30.06.2024
Crédit photo : Aurélien Mole
Armineh Negahdari, courtesy de l’artiste & Marcelle Alix (Paris)
Vue de l’exposition « Dislocations », Palais de Tokyo, 16.02-30.06.2024
Crédit photo : Aurélien Mole
Vue de l’exposition « Dislocations », Palais de Tokyo, 16.02-30.06.2024
Du premier au dernier plan : Hadi Rahnaward, Maha Yammine, Sara Kontar
Crédit photo : Aurélien Mole
Vue de l’exposition « Dislocations », Palais de Tokyo, 2024.
Bissane Al Charif, série « Pianola », 2022-2023.
Courtesy de l’artiste, Collection Claude et France Lemand (Paris).
Crédit photo : Antoine Aphesbero
Dans un moment où l’actualité géopolitique internationale est un palimpseste de temps et d’espaces en crise, les artistes peuvent apparaitre comme des vigies, attentives aux soubresauts du monde et aux mouvements de la société qui sont autant d’ondes telluriques. Être une vigie, c’est être témoin de son temps, déployer la puissance de son imaginaire en explorant les réalités sociales et politiques d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une collaboration entre le Palais de Tokyo et l’association Portes ouvertes sur l’art, qui fait connaitre des artistes en situation d’exil, dans un esprit d’ouverture et de recherche. Son objectif est de promouvoir et diffuser le travail de ces artistes en collaboration avec le milieu de l’art, donnant lieu à des expositions et des évènements dans divers lieux en France. Une première invitation du Palais de Tokyo en 2022 avait permis la diffusion du programme de projections « L’ami intérieur ».
Vue de l’exposition « Dislocations », Palais de Tokyo, 16.02-30.06.2024
De gauche à droite : Tirdad Hashemi, Randa Maddah, Hadi Rahnaward, Rada Akbar
Crédit photo : Aurélien Mole
Majd Abdel Hamid, courtesy de l’artiste & gb agency (Paris)
Vue de l’exposition « Dislocations », Palais de Tokyo, 16.02-30.06.2024
Crédit photo : Aurélien Mole
Artistes invité.es :
Majd Abdel Hamid, Rada Akbar, Bissane Al Charif, Ali Arkady, Cathryn Boch, Tirdad Hashemi, Fati Khademi, Sara Kontar, Nge Lay, Randa Maddah, May Murad, Armineh Negahdari, Hadi Rahnaward, Maha Yammine, Misha Zavalniy