« Je ne fais que des détails, je ne fais que ça. Je compte simplement sur l’addition des détails. » (1)
Artiste majeur et inclassable de la scène française, Jean-Michel Alberola (né en 1953, vit à Paris) s’est fait connaître au début des années 1980.
Evoluant entre abstraction et figuration, réflexions artistiques et questionnements politiques, Jean-Michel Alberola réagit par l’art sur le réel et l’état du monde, à travers des peintures, des néons, des films, des textes, des objets, des installations, des sculptures, des murs peints, des éditions et des tracts.
L’exposition personnelle de Jean-Michel Alberola au Palais de Tokyo cartographie la diversité méconnue de son travail. Mettant en scène de nombreuses œuvres inédites en dialogue avec de précédentes créations, elle convoque les figures de penseurs majeurs, de Robert Louis Stevenson à Guy Debord, de Franz Kafka à Karl Marx, en passant par Simone Weil et le cinéma, et forme le point de départ d’une réflexion plus large sur l’histoire et l’état du monde, sur le temps ou sur les déplacements, des plus infimes aux plus actuels.
(1) Citation de l’artiste extraite d’une interview, revue Entre, 2014.
Commissaire : Katell Jaffrès
Conseiller adjacent : Dominique Païni
Programmation associée
Dans le prolongement de son exposition au Palais de Tokyo, Jean-Michel Alberola bénéficie d’une carte blanche à La Cinémathèque française le temps d’un week-end, les samedi 23 et dimanche 24 avril 2016.
Films projetés :
– Orson Welles, Falstaff (1965, 115’)
– Jérôme Laperrousaz, Continental Circus (1972, 102’)
– Raoul Walsh, Aventures en Birmanie (Objective Burma!, 1945, 142’)
– Raoul Walsh, La Rivière d’argent (Silver River, 1948, 133’)
– Fredi M. Murer, Grauzone (1979, 99’)
Un livre monographique édité par le Palais de Tokyo accompagne cette exposition.
Cette exposition bénéficie du soutien de